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Mintt x Voka "Chutes: mieux vaut prévenir que guérir"

25 mai 2023

La semaine de la prévention des chutes est l'occasion idéale de rappeler à tous les professionnels de la santé, aux familles et aux personnes âgées l'importance de la prévention en matière de chutes. La sensibilisation et la mise en œuvre de mesures préventives peuvent contribuer à réduire le risque de chutes.

Mintt a développé un système innovant de détection des chutes pour les personnes âgées. L’objectif de notre intelligence artificielle est de servir le personnel soignant et les personnes nécessitant des soins. Nous voulons créer un environnement plus sûr pour les patients dans les hôpitaux et pour les résidents des maisons de repos et ainsi alléger la charge de travail du personnel soignant.

Des capteurs 3D sont installés dans les chambres des personnes présentant un risque de chute. Grace aux algorithmes de suivi des mouvements, nos capteurs permettent un repérage rapide et efficace en cas de chute. Les capteurs permettent de dresser un bon tableau du nombre de chutes car chaque incident est automatiquement enregistré dans le registre des chutes.

Détecter, c'est bien, mais prévenir, c'est mieux. Nous avons constaté que certaines personnes âgées rencontrent des difficultés particulières à quitter le lit ou à s'y remettre. Nous avons réagi en ajoutant une fonctionnalité « sortie de lit » à nos capteurs : ils détectent lorsque le résident prend un risque en essayant de sortir seul de son lit. La solution permet de se faire une idée précise du nombre de chutes, chaque incident étant automatiquement enregistré dans le registre des chutes.

Nous croyons aussi fermement à l'analyse. Aujourd'hui, l'analyse des incidents liés aux chutes se fait par le biais de témoignages et d'échanges avec les personnes âgées et le personnel, et c'est quelque chose qu'il faut absolument poursuivre. Mais nous avons remarqué qu'il manquait encore quelque chose, à savoir la capacité d'analyser les incidents de chute.

Il est donc possible de visualiser les images des incidents tout en respectant la vie privée. Il est possible de voir ce qui a causé un incident de chute et donc, dans de nombreux cas, comment une chute similaire peut être évitée à l'avenir. En outre, vous pouvez voir clairement comment une personne tombe, si elle s'est cogné la tête, comment l'impact a été absorbé, etc. et cela facilite le suivi médical et paramédical.

Les enseignements tirés des témoignages

Au cours des centaines de conversations que nous avons eues l'année dernière, certaines choses sont revenues régulièrement.

1) La première chose qui revient partout, c'est bien sûr le manque structurel de personnel.

De nombreux hôpitaux et centres de soins résidentiels réduisent leur offre de soins. Nous sommes convaincus que la technologie peut apporter une solution. L'utilisation de la technologie médicale peut permettre d'éviter les soins hospitaliers, mais aussi de soulager le personnel soignant. Les organismes de soins de santé ont souvent une connaissance limitée des technologies médicales et de la marge de manœuvre pour investir, de sorte qu'ils ne recherchent pas de manière proactive des solutions dans ce sens.

2) Il y a beaucoup d'incertitudes quant à la durée pendant laquelle les personnes restent au sol après une chute.

Souvent, le bouton d'aide n'est pas utilisé ou n'est tout simplement pas à portée de main après une chute, de sorte que les personnes restent allongées sur le sol jusqu'à ce qu'on les trouve. Parfois, cependant, elles peuvent appeler à l'aide et sont entendues. Après une chute, la personne est allongée sur le sol, blessée et désorientée, dans l'obscurité, sans indication de temps, sur un sol froid. En moyenne, autant de personnes tombent le jour que la nuit, mais étant donné qu'elles tombent souvent dans leur propre chambre la nuit et qu'il y a également une réduction de soignants, elles sont souvent retrouvées tardivement.

3) En outre, des doutes subsistent quant à l'exhaustivité du registre des chutes.

Après une chute, le bouton d'appel à l'aide n'est souvent pas utilisé ou n'est tout simplement pas à portée de main, et les personnes restent allongées sur le sol jusqu'à ce qu'on les retrouve. Cependant, elles peuvent appeler à l'aide et sont parfois entendues.

Après une chute, la personne est allongée sur le sol, blessée et désorientée, dans l'obscurité, sans indication de temps, sur un sol froid. En moyenne, autant de personnes tombent le jour que la nuit, mais comme elles tombent souvent dans leur propre chambre la nuit et que le taux d'occupation est réduit, elles sont souvent retrouvées tard.

Statistiques :

Grâce aux commentaires de nos utilisateurs, nous avons obtenu des statistiques intéressantes provenant d'établissements de soins. Dans une maison de repos de 80 lits, environ 400 chutes se produisent en moyenne chaque année. Nous le savons parce que ces incidents sont enregistrés automatiquement dans le registre des chutes. Si nous comparons ces données avec les données antérieures à l'utilisation d'un registre des chutes rempli automatiquement, on constate qu'entre 1/3 et 2/3 des chutes n’avaient pas été enregistrés ou n'étaient pas connus.

Une grande différence mais pour de nombreux de cas, la personne tombée se redresse et cette chute n'est pas remarquée.... Mais parfois la personne tombée tombe même plusieurs fois avant qu'il y ait une intervention.

Les conséquences des chutes ne doivent pas être sous-estimées : rééducation, séjours hospitaliers plus longs, charge de travail supplémentaire Il n'y a pas que les graves conséquences psychologiques et psychiques pour la personne qui est tombée Le temps passé par le personnel médical et paramédical à traiter les chutes dans les maisons de repos coûte à un établissement de 80 lits quelque 150 000 euros par an. Cela comprend, par exemple, le coût des soins, de la rééducation, du soutien psychologique et de l'administration.

Étude récente Hôpital Erasme.

Une étude universitaire récente a démontré que nos données sont correctes et a également fourni des preuves initiales que la technologie a gagné sa place dans le paysage des soins de santé d'aujourd'hui. L'objectif principal de cette étude était de comparer le nombre de chutes dans les unités gériatriques avec les chutes rapportés et indiqués par le personnel soignant. Un deuxième objectif était d'examiner les valeurs prédictives et donc l’efficacité. Nous sommes satisfaits des résultats et nous pouvons dire avec fierté que la valeur prédictive des capteurs Mintt est précise à 99 % et que la valeur prédictive de négative est de 96 % !