Impliquer l’ensemble des personnes est la première étape pour lutter contre l’épuisement professionnel.
Pour de nombreux professionnels de la santé, la chute représente un poids psychologique très lourd.
Pour de nombreux professionnels de la santé, la chute représente un poids psychologique très lourd.
Le personnel soignant prend les conséquences de la chute de plein fouet et n’en ressort pas indemne. Cela peut alors entraîner un sentiment d’impuissance, particulièrement pour les patients multi-chuteurs.
Le management de la structure a alors une place essentielle dans la gestion des chutes, pour éviter à tout prix l’épuisement professionnel du personnel médical, mais aussi pour veiller précieusement au bien-être et à la qualité de vie de nos aînés.
Pratiquer la prévention des chutes, c’est également arrêter de materner les personnes âgées. Chez MintT, nous estimons que toute la société doit faire des efforts pour transmettre un message positif, basé sur des aménagements concrets.
Dans l’environnement domestique comme en institution, une attention particulière doit être prêtée aux risques de chutes. Chaque personne concernée partage une partie de cette responsabilité : les membres de la famille, les aidants proches, les médecins généralistes, les infirmiers à domicile, etc.
« Parfois nous voyons des patients entrer à l’hôpital avec des chaussures qui ne sont absolument pas adaptées à leur santé fragile. Voilà comment créer des problèmes »
Aujourd’hui, nous devons adopter une autre définition du vieillissement, qui comprend entre autres du sport, des activités et du mouvement… Remplacer l’infantilisation par une vision positive sur le vieillissement d’une personne est alors essentiel.
La problématique des chutes ne doit pas être une fatalité, mais elle reste un point d’attention essentiel pour la qualité de vie des personnes et le bien-être au travail du personnel soignant.
En l’absence de pathologie aiguë sous-jacente, ces personnes sont fréquemment renvoyées à domicile ou en MRS. Bien qu’elles présentent un risque accru de chuter à nouveau, on ne réalise pas systématiquement d’évaluation des facteurs de risque de chute et des mesures de prévention secondaire ne sont que trop rarement proposées.
Atteintes superficielles de la peau, douleur des parties molles, hématomes sous-cutanés… Les coûts de prise en charge d’une chute sans conséquence fracturaire sont évalués à 1/3 du coût d’une chute avec fracture du poignet et à la moitié du coût d’une chute avec fracture vertébrale.
Hématome cérébral, plaie profonde, entorse, luxation d’épaule, etc. La chute entraine une fracture dans 2 à 5 % des cas. En raison du statut ostéoporotique des résidents, une part importante des fractures interviennent sur des chutes lentes.
Pour améliorer la prévention des chutes et améliorer les prises en charge des personnes, il est essentiel de comprendre la manière dont les personnes âgées tombent.
Les chutes ont des conséquences non seulement physiques, comme des bleus ou des fractures, mais aussi psychologiques, telles que l’isolement social, la dépression et la peur de tomber.
En termes de charge de travail, le soignant passera du temps à rassurer le patient, remplir la déclaration de chute, organiser les examens nécessaires… De plus, l’infirmier/infirmière doit mobiliser collègue, lui-même déjà débordé.
Le système ISA devient alors une réelle opportunité d’affiner l’intuition et l’avis du professionnel de la santé, en apportant un regard différent, images à l’appui.
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